Sylvain Ristori

Sylvain Ristori– Sculpteur
Projet  soutenu : L’arbre de Vie
Site Web : 
http://sylvainristori.com

Né en 1984 en Ardèche, Sylvain Ristori s’est initié à la menuiserie lors d’une formation post-bac chez les Compagnons du Tour de France, puis a obtenu son diplôme national des métiers d’art en sculpture sur bois, après 3 ans à l’École Boulle. A l’issue de cette formation, il s’installe en République Tchèque, les 6 premiers mois dans le cadre du programme d’échange Erasmus, à travers lequel il rencontre Jiří Beránek, un professeur qui l’accompagnera pendant les 2 années suivantes

Fils d’agriculteur, Sylvain Ristori se passionne pour les arts urbains sous toutes leurs formes. Il a démarré dans la danse hip-hop, avant de se consacrer au graffiti. Lors de son séjour en République Tchèque, il s’adonne à son art dans des lieux abandonnés, en s’attachant à travailler à leur mémoire. Il œuvre le plus souvent sur de grandes surfaces, dans une démarche à la fois artistique et sportive, tout en côtoyant certains artistes d’exploration urbaine (« Urbex » : Parkour, Hit The Road, etc.). Il installe sa première œuvre in-situ dans une gare désaffectée : une sculpture réalisée avec du bois de charpente démonté sur une vieille maison, puis acheminé sur place, représentant une « tornade », qui « ramène un élan de vie dans un lieu où elle semblait avoir disparu ».

Sylvain Ristori aime varier les médias, les formes et les dimensions : il travaille aussi bien le bois, son matériau de prédilection, que le métal ou tout autre matériau à disposition. Il sculpte, dessine, peint, mais peut également décider de s’exprimer en musique. Les nombreux supports sur lesquels il aime travailler sont choisis en fonction des opportunités. L’artiste pratique un art contextuel : ses œuvres, au-delà de la forme de leur structure, puisent la matière dans le contexte même où elles seront installées : « Le choix et la collecte des matériaux qui constituent chaque œuvre commandent le processus de création. Je m’inscris dans un contexte particulier et m’attache à l’identité du lieu, à son histoire, en travaillant essentiellement avec des matériaux récupérés sur place. De manière plus générale, j’essaye d’amener un autre regard sur ce qui nous entoure, et par extension, sur notre vie. J’interroge la place de l’homme sur cette terre et son impact sur son environnement. La récupération permet de réveiller et révéler un potentiel endormi ».