Collectif Bones and Clouds

Projet soutenu: « D’ici peu… » – Exposition 3.5
Kim KototamaLune – plasticienne
Les sculptures de Kim KototamaLune laissent émerger des mondes imaginaires qui mêlent le réel, la biologie, la botanique. « Nourrie des mondes sous-marins mais également de neurosciences et de physique quantique, je tisse patiemment tous ces réseaux. Donner à mon verre de la souplesse organique en faisant de la dentelle de verre est un long cheminement. Chaque soudure est faite une à une jusqu’à l’apparition de la forme car j’ai fait le choix de créer mes œuvres sans moule pour me confronter au vide. Changement de ma perception du Réel… ».
Ces mondes à la beauté organique interrogent la représentation de phénomènes imperceptibles liés à la génération des corps et à leur métamorphose. Elle crée aujourd’hui des sculptures de verre aux formes organiques abstraites. Jouant avec le matériel et l’immatériel, la transparence et le volume, l’apparence fragile du verre solide, Kim KototamaLune nous laisse voir l’intérieur de ses sculptures. En effet, pour l’artiste, à l’heure du virtuel et la connexion permanente ce qui crée réellement le lien entre les Hommes est ce que l’on a de plus commun : l’intérieur cellulaire qui nous compose, l’intérieur caché de l’Homme, la poésie du corps.
Kim KototamaLune a bénéficié d’expositions personnelles au MusVerre, Musée du verre contemporain (Sars-Poteries, 2023), au Musée d’Art Contemporain Kalmar Konsmuseum (Suède, 2018), au Centre d’art contemporain Villa Tamaris (La Seyne-sur-Mer, 2018) ou au Château du Rivau (Val de Loire, 2018) ou à la galerie Da-End. Elle a été présentée par Laurence Dreyfus lors de « Chambres à part XI: Small is beautiful » en 2016 dans le parcours VIP de la fiac, par la galerie Da-End lors de nombreuses foires (AsiaNow , Galeristes, Art Paris Art Fair…), et ses œuvres sont entrées dans de nombreuses collections privées, ainsi qu’au Château du Rivau.
Jean-Benoist Sallé – plasticien
Riche d’un cursus aux Beaux-Arts de Bourges, des études en photographie et de multiples formations en autodidacte dans le domaine de l’image et du volume, Jean-Benoist focalise son approche plastique autour des questions relatives au corps et à la perception qui l’entoure.
A travers des mises en scène convoquant autant l’ensemble des sens, que la mémoire, il fait rentrer en dialogue et en vibrance les corps, tout autant celui de l’œuvre que celui du spectateur. Éperdument convaincu de l’intelligence primordiale, instinctive et directe de nos corps, il cherche à en délimiter le territoire et à le rendre perceptible.
Que ça soit par l’usage de matériaux comme l‘argile, le textile, le terreau ou encore le médium vidéo et les nombreuses manipulations qu’il permet, il explore ce qui se cache derrière le voile des évidences.
L’artiste est ici un chasseur embusqué scrutant les moindres mouvements de l’Ombre.
Stéphane Baz – réalisateur
Stéphane Baz est né à Saint-Denis en 1977. Il grandit en banlieue dite sensible jusqu’à ses quinze ans et intègre par la suite une école de cuisine en Seine-et-Marne. Poursuivant sa carrière dans des restaurants gastronomiques, il signe à 22 ans son premier contrat avec les éditions Cylibris. Eclipsées, recueil de nouvelles fantastiques sort en 2003. Poursuivant son parcours autodidacte, il tourne en 2007 Noces de bruits, court- métrage de 12 min sélectionné par la MFC dans le cadre des Soirées rencontre à la SACD. En 2009, il intègre la production associative Argile pendant deux ans et se perfectionne dans son métier de réalisateur. Deux films sont issus de cette collaboration : Au royaume des aveugles et Le fiel. En parallèle, ses vidéos expérimentales sont diffusées lors de pièces de théâtre et de concerts électro-rock.
En 2013, continuant à explorer les paysages contrastés de l’humain entre réalité et fantastique, Stéphane Baz débute le tournage deIn Vino (20 min), produit par Insolence Productions. Il est sélectionné dans 60 festivals à travers le monde. En 2018, dans Déguste, Stéphane Baz allie la cuisine et son univers pour Canal +. Sélectionné au 21e festival du film Français à Prague et au 37e festival du film d’art de Montreal, Stéphane Baz reçoit le prix du jury lors du Paris International Film Fantastique. Deux projets de longs métrages sont aussi en cours d’écriture.